La politique Spectacle ou le spectacle de la politique

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Billets d'humeur
Les images renvoyées par la télévision, les photos imprimées par les journaux, les phrases écrites en commentaire, donnent l'occasion à l'avocat que je suis et que je veux demeurer, l'occasion de se souvenir qu'à une époque, il était intervenu comme enseignant en droit constitutionnel.

Ces années-là, Roger Gérard SWARZENBERG, lui-même à l'époque Professeur de droit constitutionnel, avait publié un ouvrage sur l'aspect spectaculaire de la vie politique en train de naître.

Ce bébé après sa naissance a brûlé les étapes pour devenir un vieillard peu ragoutant, qui conduit un leader d'un parti extrémiste à s'habiller en robe longue pour marcher sur un tapis rouge, pendant qu'un Présient encore en exercice s'accoquine avec les mineurs pour ne pas être mis en difficulté, alors que le Saint Siège, en colère, ne veut pas accueillir l'Ambassadeur nommé par ce Président.

Que peuvent penser, et surtout espérer de l'avenir qui leur est promis, ainsi qu'à leurs enfants, nos compatriotes dans le dénuement, la détresse et le désespoir.

Le jour viendra-til enfin, qui redonnera des couleurs au bonheur, une réalité à l'espérance et une certitude au projet.

Il semblerait, hélas !, que le grand soir, auquel la vie dans sa quotidienneté, a imposé le renoncement, ne soit plus qu'un rêve inaccessible, si bien chanté par Brel, quand il rêvait des étoiles, qu'il qualifiait déjà d'inaccessibles.

Sans penser au grand soir, verra-t-on à bref délai, des femmes et des hommes politiques soucieux, non pas de leur image et de leur pouvoir, mais de la tâche pour laquelle ils de sont fait élire.

Dans l'immédiateté, peut-on espérer que l'image de la France soit encore assez forte au plan international, pour éviter un de ses ressortissants de passer de vie à trépas, pour un une faute qu'il nie avoir commise ?

Peut-on espérer que ce pays, qui est le mien et celui dees droits de l'homme, ait encore suffisamment de crédit au plan international pour qu'il puisse en même temps qu'il vend des armes, sauver un de ses fils ?

Peut-on exiger d'une puissance étrangère de respecter le droit à la vie, nous qui avons su abolir la peine de mort, grâce à un de nos Présidents et à son Garde des Sceaux de l'époque, alors que majoritairement, semble-t-il, notre peuple n'y était pas favorable ?

Ce billet est un billet d'humeur, inspiré par la tristesse du fonctionnement des institutions politiques et sociales représentatives, totalement coupées des populations des pays dont elles émanent.

Que doit-on penser de l'invitation faite par le TIMES au tyran de Corée, comme étant l'un des cent principaux personnages existant actuellement sur notre planète ?

J'ai commencé ce bille par les images, je finirai par une évocation d'une autre image.

Le comptable des camps de la mort vient d'être condamné, dans la même période historique que celle qui permet au tyran coréen d'être invité par le TIMES.

Schizophrénie, vous avez dit ?

Non, hallucinations.